Quand j’ai lu le résumé de Juste un vœu, j’ai d’abord cru à une histoire de Noël un peu cliché (mais que j’adore ^^) du pauvre gars qui ne croit pas au père Noël. Ce malheureux veut coûte que coûte prouver que toute cette magie de Noël n’est que de l’esbroufe et fera tout pour gagner le concours qui lui permettra de rencontrer le (faux) père Noël. Comme de bien entendu, il va rencontrer le fameux voisin qui va l’aider à éliminer ses concurrents et forcément, ils tomberont amoureux. Et de cet amour naîtra la vraie magie de Noël…
Comme je me suis trompée !! (Pourtant, c’est plutôt pas mal comme idée… je la garde dans un coin pour plus tard !!)
J’ai donc commencé ma lecture avec mon idée farfelue en tête et ai été assez étonné que notre homme (Willem de son petit nom) soit en collocation avec une goule… Oui, vous avez bien entendu, une goule, avec la chair en décomposition, l’odeur de mort et les repas à base de cadavre. Sur le coup, je me suis dit : bon… le gars est plus atteint que je ne le pensais.
J’ai continué un peu plus loin et quelle ne fut ma surprise de tomber dans un monde à l’opposé de celui que je m’étais imaginé. Un monde peuplé de goules, donc, de vampires, de lutins, d’anges et d’êtres supérieurs, dont le père Noël (Nicholas, pour les intimes) qui existe bel et bien et qui n’est pas du tout celui qu’on croit. Niels (le fameux voisin) n’est pas si innocent et dissimule de lourds secrets, dont le plus important : il est assigné à résidence. Et là, vous vous dites : mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
À cette question, je répondrai : du génie ! Voilà, ce qu’est cette histoire qui nous surprend à chaque page, qui nous donne des frissons, qui nous prouve que derrière la beauté et les paillettes, se cache un univers de contrôle, de vanité, avec une touche de sadisme. Les apparences sont trompeuses et D.Kaaen est très doué pour nous le prouver.
J’ai découvert sa plume pour la première fois avec Juste un vœu et j’ai immédiatement accroché. Il jongle avec les mots, avec les idées reçues, avec les clichés comme un athlète de haut niveau.
C’est un slow burn (Encoooore…. ! Moi qui déteste ça !) et pourtant, je n’ai pas décroché une minute. Chaque question a trouvé réponse, chaque blessure a trouvé son baume (magique) et cette histoire se termine de la meilleure des façons, même si la suite est plus qu’attendue.
Pour résumer, laissez de côté vos croyances sur Noël et plongez dans cet univers original et touchant.